La sophrologie : à quoi ça sert ?

Une petite pensée positive le matin peut changer ta journée en entier.

Créée en 1960 par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, la sophrologie s’inspire de multiples sources, qui ont toutes en commun l’étude des modifications de la conscience humaine.  Si, pendant ses premières années d’existence, la sophrologie a été essentiellement utilisée dans les milieux psychiatriques, en alternative aux électrochocs et aux comas médicamenteux, elle s’est rapidement développée dans de nombreux domaines. Sport, monde du travail, développement personnel ou encore monde éducatif, la sophrologie est avant tout une pratique, un outil qui permet à l’individu d’améliorer la connaissance de soi. D’abord avec l’aide d’un/e sophrologue, puis de façon autonome, la sophrologie peut vous mener vers une meilleure mobilisation des ressources qui existent en vous, et de là, vers plus d’épanouissement.

La sophrologie, tout comme ses racines (l’hypnose, la phénoménologie, la relaxation progressive, le training autogène de Schultz, ou encore, plus récemment, le yoga, et la méditation) cherche avant tout à permettre à l’être humain une prise de conscience de lui-même. Parce que seul un être conscient est un être capable d’agir.

Sophrologie Juan Guerrero

Ce que la sophrologie n’est PAS

La sophrologie se pratique parfaitement bien en séances de groupe et en séances individuelles.

La sophrologie est une démarche, active et volontaire, qui va vous permettre de mieux vous connaître, et de mobiliser vos capacités d’adaptation et d’évolution. Cette démarche est aussi importante que les techniques elles-mêmes.

Il est vrai que la capacité de se détendre, en vue notamment de récupérer, est souvent évoquée et travaillée. Mais la relaxation n’est pas une fin en soi. L’idée, au contraire, ou plutôt l’idéal, serait même de ne plus avoir besoin de se détendre du tout !

Bien que comptant parmi les origines de la sophrologie, l’hypnose ne fait pas partie des techniques employées. Un sophrologue diplômé et sérieux n’utilisera jamais la suggestion inductive. Au contraire, la sophrologie fonctionne sur la base d’une participation active, et doit mener vers l’autonomie.

Bien que le corps et ses réactions occupent une place importante en sophrologie, ici il n’y a ni posture, ni croyance, ni philosophie.

Il n’est pas question de s’auto-suggérer que tout va pour le mieux. La sophrologie tend à développer votre connaissance de vous-même, et vos capacités d’adaptation et d’action. Vous ne verrez pas la vie en rose après une séance de sophrologie !

La sophrologie est constituée de techniques clairement définies, basées sur la recherche scientifique, et une pratique volontaire et méthodique.

A moins d’être également thérapeute diplômé, un sophrologue n’est ni formé ni habilité pour diagnostiquer et prendre en charge des troubles entrant dans le cadre des psychopathologies.  Un sophrologue n’interprète pas, il ne s’intéresse pas à l’inconscient, il ne soigne pas. Il pourra, en revanche, intervenir en complément, et/ou en collaboration avec votre médecin, psychologue, ou psychothérapeute.

Plus d’infos

Si cela vous intéresse, vous pouvez regarder cette vidéo, dans laquelle Norbert Cassini, directeur de l’Ecole Française de Sophrologie et Président de la Fédération des Ecoles Professionnelles en Sophrologie (FEPS), parle de la sophrologie et du métier de sophrologue.